Coucou les filles, je viens vous donner des news de la petite famille.
Hier, nous sommes montés à Toulouse pour 1 heure, pour donner mon lait. Il était question que Riwal soit transféré sur Tarbes l'après-midi même. J'étais super contente, mais au dernier moment, bah on ne l'a pas transféré pour cause "d'urgence". Super, ça fait trois fois qu'on nous fait miroiter un retour sur Tarbes et ça tombe à l'eau. J'étais excédée, blasée, en rogne. Du coup, énorme prise de tête avec Chéri toute la journée. Ces coups de lattes derrière la nuque, jouer comme ça avec mes nerfs, je dis STOP !!!! Comme si on en avait pas assez. Décision était prise de ne plus mettre les pieds à Toulouse. Je sais, c'est dégueu pour le petit, mais perso, j'en peux plus.
A vouloir faire la forte et ne pas m'écouter, bah la dernière fois j'ai failli y rester. Là, je sentais qu'il fallait que je me préserve. Chéri n'a pas compris ma réaction, il s'est senti abandonné.
Le départ sur Tarbes a été reporté à aujourd'hui. Ce matin, on nous a annoncé, comme hier, que c'était confirmé, mais personne n'y a cru. "Réveillez moi quand il sera vraiment de retour". A 14h00 Riwal a pris la route pour Tarbes, et à 16h00, j'ai eu un coup de fil de la néonat de Tarbes pour me dire qu'il était bien arrivé. Chéri a gardé le bureau pendant que je suis allée le voir.
Ca m'a fait tout drôle... Il était super bien réveillé, il regardait partout en se demandant ce qu'il se passait. Il avait la dalle, donc l'infirmière m'a demandé si je voulais le mettre au sein. Dans une petite salle, on s'est installé, et j'ai même pas eu le temps de finir de ma caler, qu'il s'était déjà jeté sur la bouffe !!! L'infirmière était scotchée. Ouais, bah dans la famille, la bouffe c'est sacré. Après un quart d'heure, monsieur tétait toujours, mais l'infirmière a voulu le peser pour voi où il en était. Bilan : il avait pris 50g alors que normalement il ne doit boire que 40ml... oups, il s'en est mis plein le gosier. On est ensuite retourné près de son "berceau", elle a rebranché le scope pendant que j'essayait de le faire rôter (même si un bébé au sein n'a pas vraiment besoin de rot, mais on m'a demandé de faire, alors je fais). Au bout de quelques minutes, bradycardie... aller... et Riwal qui change un peu de couleur à cause de la désaturation. Super. Je l'ai redressé, davantage, stimulé, l'infirmière lui a parlé et l'a aussi stimulé, et il est remonté. Pfiouuu... j'aime pas ça. Soit un rot était coincé, soit il a trop ris et du coup l'estomac a comprimé les poumons, qui ont fait ralentir le coeur. J'aime vraiment pas ça...
Je l'ai laissé pour retourner travailler. Demain, on ira le voir avec mes beaux-parents, et Noëlyne le verra derrière une vitre. Elle pourrait rentrer un peu dans le service, mais vu qu'elle tousse encore un peu, on va éviter.
Noëlyne, ah en parlant d'elle. Petite pestouille !!! Je ne parle pas souvent d'elle en ces termes, mais là, ça le vaut bien. Cette petite Brioche a décidé de tester sa maman hier soir au repas. Depuis plusieurs jours, je sentais qu'elle réclamait le bib au repas du soir. Elle rechignait à manger sa soupe. Mouais... ok, elle a été super patraque, mais là c'est bon c'est terminé, donc maman a senti le coup fourré. Hier soir, j'apporte la soupe, et voilà qu'elel chouine, crie, se met dans des états pas possibles car elle n'en voulait pas. Du coup, je lu dit que si elle n'en veut pas, bah va te gratter t'ira au lit le ventre vide. Là, le bras de fer commence. J'ai été mangé, et au bout d'un moment je crois qu'elle sentait que je pouvais céder, donc elle a joué avec mes nerfs en me disant de loin "veut soupe". J'y suis allée une fois, deux fois, mais même cinoche à chaque fois. Ok, tu me prends pour une conne. Du coup, voyant que je ne revenais pas, elle est venue me dire "veux yaourt". Aaaah aaaaaaaaahhhhh !!! Maman a dit tu manges ta soupe et ensuite tu aura ton yaourt. ENORME comédie devant le frigo. Mes beaux-parents étaient là... z'ont rien dis, m'ont laissé géré en trouvant ma réaction très bien. La Brioche a terminé au coin pour se calmer. elle a hurlé, pleuré, toussé, elle s'est trainée sur les fesses, mais que dalle, j'ai pas cédé. Une fois calmée, j'ai été la voir, elle s'est excusée. J'ai pas remis la soupe sur le tapis. C'est elle qui est venue à table pour manger. Elle voulait de la ratatouille, mais moi j'avais dit soupe, alors j'ai re-re-re dit "non". J'ai approché une cuillère de soupe qu'elle a refusé. Voyant que j'allait ranger le bol, hop hop vite "veut soupe maman". Je lui en donne, et elle a tout mangé. Tout ça pour ça !!!! T'aurai pas pu manger ta soupe sans faire ce cinéma ??? Pfff... Après la soupe, j'ai bien sûr proposé le yaourt qui avait était évoqué avant. Elle était contente et a vu qje je tenais parole.
Quelle pestouille !! Si elle veut jouer au plus têtu, je crois qu'elle va vite comprendre qu'elle ne fait pas le poids. Autant il y a quelques mois j'aurai eu des scrupules à la mettre au lit le ventre vide, que là, je l'aurai fait sans soucis. Chéri me disait déjà de procéder comme ça il y a quelques temps, mais à chaque fois j'étais pas pour, et j'arrivais à mes fins par la ruse. Là, elle est grande, elle comprend, et je vois très bien qu'elle veut juste me prendre pour une piche. Ce n'est que le début...
Ce matin, elle a été toute mignonne. J'ai été à la DDEA avec elle pour porter des dossiers, elle n'a pas bronché et a même été très agréable. Ensuite, on a été lui acheter une paire de chaussures. Pas de comédie en voyant les petits manèges dans la galerie marchande, pas de comédie dans le magasin. Elle n'en fait pas d'habitude non plus, mais vu l'humeur du moment, je m'y étais préparée. Nickel, rien à redire. "Bonjour", "a bientôt", elle a écouté quand je lui ai demandé de reposer les chaussures... super.
De mon côté, suis crevée, le moral est en dent de scie. La "galère" est loin d'être terminée, donc fait encore tenir. Côté relation avec Riwal, je crois qu'il va falloir laisser faire le temps, parce que là, même si je sais que c'est mon fils, il reste encore un étranger. Au final, je ne le connais pas... c'est dur, c'est triste, mais le temps fera son oeuvre.
Gros bisous à vous.